128 écoles tunisiennes sans toilettes : un rapport alarmant met en lumière les inégalités dans l’infrastructure scolaire

Le FTDS a appelé l'État à accélérer la réhabilitation de l'infrastructure scolaire en mettant l'accent sur la fourniture continue d'eau potable.

Le FTDS a appelé l’État à accélérer la réhabilitation de l’infrastructure scolaire en mettant l’accent sur la fourniture continue d’eau potable.

Un rapport préparé par le département de la justice environnementale et climatique, intitulé “Les conséquences de l’absence de justice environnementale et les effets des changements climatiques sur les autres droits”.

Le FTDS a souligné aussi les inégalités dans les services publics dans les écoles entre différentes catégories et l’absence d’installations de base, en particulier dans les régions du centre-ouest.

La plupart des écoles souffrent du manque d’eau et d’assainissement, ce qui affecte la réussite scolaire de l’enfant, sa santé mentale et physique, ainsi que son droit à une vie décente.

Le nombre d’écoles primaires qui ne disposent pas de toilettes pour l’année scolaire 2022-2023, selon le rapport, est estimé à 128 écoles, dont 74 dans les régions du centre-ouest (Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid), soit 58%.

D’autre part, les taux de couverture dans les écoles primaires des régions nord et côtières varient entre 90 et 100%.

Les élèves dans certaines institutions, où il est rare d’obtenir de l’eau, se retrouvent confrontés à des maladies liées à la pénurie d’eau, telles que les maladies respiratoires.

Le FTDS a souligné la nécessité de fournir à toutes les écoles “sans exception” des couloirs sanitaires et de prendre des mesures supplémentaires telles que la création de cliniques dans les écoles où les maladies dues au manque d’eau sont répandues.

La même source ajoute qu’il est également important de ne pas compter uniquement sur les cliniques car elles rencontrent également des problèmes d’approvisionnement en eau.

Tout en dénonçant “l’injustice sociale et environnementale” subie par les élèves, le Forum a critiqué “le désengagement de l’État de ses responsabilités dans les régions rurales et marginalisées”.

Le forum a exprimé son regret que les écoles s’éloignent de leur mission première en tant que “lieux d’apprentissage et d’acquisition de connaissances et de compétences, et de construction de la génération future”.

Le FTDS a appelé à l’application adéquate des lois relatives à l’enfant et à l’adoption d’une approche constitutionnelle des droits, soulignant que cela créerait un environnement législatif sûr pour les élèves, respectant pleinement leurs droits et faisant clairement face aux violations de ces droits causées par la violence.

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