Mohamed Salah Ayari, président de la Chambre Nationale des Conseils Fiscaux et membre du Conseil National de la Fiscalité, a confirmé qu’il n’y aura pas d’incorporation de nouveaux impôts ou taxes dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine qui pourrait augmenter le fardeau financier sur les entreprises et les citoyens. L’annonce a été faite lors de la première session du Conseil national des impôts tenue le 27 septembre 2023 au ministère des Finances.
Le projet de loi initial prévoyait également des avantages fiscaux pour les nouvelles entreprises sous la forme d’exonérations fiscales pendant une période de trois ans, à l’exception de quelques secteurs tels que l’immobilier. En outre, des mesures ont été proposées pour réduire les pénalités pour retard de paiement, jugées inéquitables, en fixant un plafond.
Ayari a souligné que le soutien financier continuera à être assuré pour les cultures majeures, dans le but d’encourager les petits agriculteurs à s’impliquer davantage dans l’agriculture à grande échelle.
Des changements sont également prévus dans les taux d’imposition de l’IRPP, selon le ministère des Finances. Bien que prévu pour 2025, l’appel à une révision dès 2024 s’est intensifié afin d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés et des travailleurs.
Il est important de noter que le projet de loi prévoit également des mesures sociales, notamment l’augmentation du nombre de familles en difficulté et une hausse de leur allocation de 20 dinars.
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