Les prix du pétrole se préparent à une baisse significative en 2025, alors que le marché pourrait connaître un excédent important en raison de la diminution de la demande, notamment due à l’adoption croissante des voitures électriques et à une meilleure efficacité énergétique. C’est ce que révèle une note de Citi.
Selon la Banque, les prix du Brent commenceront à baisser dès le dernier trimestre de 2024, pour atteindre 60 dollars l’année suivante.
Cette baisse s’explique par une augmentation des stocks mondiaux de brut de 1,4 million de barils par jour l’année prochaine.
Même si l’OPEP+ renonce totalement à ses plans d’augmentation de la production, le marché enregistrera tout de même un excédent de 900 000 barils par jour, estime la Banque.
Ces prévisions s’appuient sur une hausse de la production hors OPEP de l’ordre de 1,8 million de barils par jour en 2025, principalement due à l’Amérique du Nord, au Brésil et à la Guyane, ce qui dépasse largement le ralentissement de la croissance de la demande, estimée à 900 000 barils par jour.
Le scénario de base de Citi prévoit que l’OPEP+ reportera l’augmentation de la production jusqu’à la mi-année prochaine. Dans le cas où le groupe maintiendrait ses plans, le marché pourrait voir un excédent de 2,6 millions de barils par jour, voire plus.
Selon les scénarios les plus pessimistes, le Brent pourrait tomber en dessous de 50 dollars le baril d’ici la fin de l’année prochaine.
Source : CNBC Arabia