Le député de l’Assemblée des représentants du peuple, Sami El Rais, a déclaré aujourd’hui, mardi 23 juillet 2024, que le Parlement examinera deux prêts d’une valeur de 220 millions d’euros : le premier pour financer le budget de l’État et le second pour créer une ligne de financement pour les petites et moyennes entreprises.
Il a ajouté que l’État a eu recours à des prêts pour relancer l’économie, indiquant que ces entreprises ont été touchées par la pandémie et la crise économique, et qu’environ 15 % d’entre elles ont fermé, selon ses propos.
Il a précisé que le prêt sera divisé en deux parties, avec 30 % alloués à l’inclusion sociale, à l’emploi des jeunes et des femmes, et au soutien des régions prioritaires.
Il a indiqué que le prêt sera remboursé sur 10 ans, avec un différé de 3 ans, soulignant que les secteurs concernés par ce prêt sont l’agriculture, l’énergie, le transport, le stockage et l’environnement.
Le député a déclaré à Radio Cap FM que ces entreprises ont été touchées par la pandémie et la crise économique, et qu’environ 15 % d’entre elles ont fermé.
Il a précisé que le prêt sera divisé en deux parties, avec 30 % alloués à l’inclusion sociale, à l’emploi des jeunes et des femmes, et au soutien des régions prioritaires.
Il a indiqué que le prêt sera remboursé sur 10 ans, avec un différé de 3 ans, soulignant que les secteurs concernés par ce prêt sont l’agriculture, l’énergie, le transport, le stockage et l’environnement.
Il a expliqué que le projet de loi du premier prêt, relatif à la création d’une ligne de financement pour les petites et moyennes entreprises par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), d’une valeur de 170 millions d’euros, est la continuation d’autres prêts d’une valeur de mille millions de dinars, comprenant un prêt de la Banque mondiale pour la reconstruction et le développement d’une valeur de 120 millions de dollars et un second prêt de 80 millions d’euros de l’Agence française de développement (AFD).
Il a indiqué que le tissu institutionnel en Tunisie est principalement composé de petites et moyennes entreprises.
Il a insisté sur le fait que le rôle de l’État a été faible en matière de financement de ces entreprises, qui ne sont plus en mesure de maintenir leur présence sur le marché, expliquant que l’État a consacré seulement 0,4 % du produit intérieur brut pour financer ces entreprises, soit l’équivalent de 54 millions de dinars depuis 2020.
Il a estimé que ce montant est très faible, en comparaison avec le Maroc qui consacre 3 % de son produit intérieur brut à ces entreprises, et a affirmé que la politique monétaire suivie par l’État est erronée en ce qui concerne l’emprunt auprès des banques locales et l’abandon des prêts étrangers, ce qui a affecté la disponibilité des financements et des prêts pour l’investissement.