300 milliards de dollars pour le climat : un engagement qui déçoit les pays en développement

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Un Engagement Financier Crucial : 300 Milliards de Dollars Annuels d’ici 2035 pour le Changement Climatique

Lors d’une conférence mouvementée à Bakou, les nations développées ont promis d’accroître leur soutien financier aux pays en développement pour faire face aux menaces liées au changement climatique, avec un objectif ambitieux de 300 milliards de dollars par an dans dix ans. Toutefois, cette annonce a été accueillie avec déception par de nombreux acteurs du monde en développement.

Des Réactions Défavorables

Ali Mohamed, représentant du groupe africain, a exprimé son mécontentement, qualifiant le montant proposé de « trop faible, trop tardif et trop ambigu ». Du côté indien, la représentante a également critiqué cette initiative, la jugeant « lamentablement faible » et « dérisoire ». Ces réactions mettent en lumière les frustrations croissantes face à des engagements jugés insuffisants.

Un Diagnostic Crypto

Le Climate Action Network (CAN), qui regroupe de nombreuses ONG environnementales, a qualifié cette COP de « la plus horrible depuis des années ». Sa directrice exécutive, Asneem Essop, a accusé les pays développés de « mauvaise foi » et de vouloir « trahir » les nations du Sud, soulevant des inquiétudes quant à l’intégrité des engagements financiers pris.

Un Engagement à Revoir

L’initiative de financement impliquant des pays européens, ainsi que les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande, vise à augmenter le montant annuel de 100 milliards de dollars actuellement à au moins 300 milliards d’ici 2035. Ces fonds sont destinés à aider les pays en développement à s’adapter aux catastrophes climatiques, telles que les inondations, les vagues de chaleur et les sécheresses. En parallèle, cet argent devrait également favoriser l’investissement dans des énergies à faibles émissions de carbone, plutôt que de s’appuyer sur des sources d’énergie polluantes comme le charbon et le pétrole, utilisés par les pays occidentaux pendant plus d’un siècle.

En somme, malgré les promesses formulées, les attentes restent élevées, et la satisfaction des pays en développement dépendra de la concrétisation de ces engagements financiers.

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