La Tunisie a, officiellement, émis des réserves quant à l’emploi des termes “frontières du 4 juin 1967”, “solution à deux États” et “al-Qods Est”, dans les résolutions issues des travaux du 33e Sommet arabe tenu, jeudi 16 mai, à Manama, au Bahreïn.
Ces réserves interviennent sur la base de la position ferme de la Tunisie à l’égard de la juste cause palestinienne, a indiqué un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger.
Dans un discours adressé au 33e Sommet arabe, le président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé la position de principe et ferme de la Tunisie en faveur de l’arrêt immédiat des agressions barbares commises contre les palestiniens et l’acheminement urgent de l’aide humanitaire nécessaire.
“La Tunisie appelle, également, à lever le blocus injuste imposé contre la Palestine et à poursuivre en justice les dirigeants de l’entité sioniste pour les crimes commis contre l’humanité”, a souligné Nabil Ammar, ministre des affaires étrangères, lors de son allocation au Sommet arabe.
Dans le même contexte, la Tunisie a réaffirmé son soutien constant au peuple palestinien et à ses droits légitimes et imprescriptibles, dont en particulier l’établissement d’un État indépendant et souverain sur tout son territoire.
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