Souvent oubliée bien qu’étant une innovation française, la carte à puce fête son cinquantième anniversaire ce lundi 25 mars 2024, sans montrer de signes de vieillesse. Étonnamment, elle continue de tenir tête aux nouvelles technologies.
Compacte, la carte à puce se retrouve dans divers objets de notre quotidien comme les cartes bancaires, les cartes SIM, et la carte Vitale, rappelle actu-orange.fr, reprenant les propos de l’AFP. Son adoption internationale est due à sa robustesse en termes de sécurité.
Le site fournit un riche aperçu sur cet outil, y compris son fonctionnement, les solutions de rechange possibles, et son potentiel de disparition ou d’évolution.
Selon Loic Guezo, vice-président du Clusif, la carte agit comme un micro-ordinateur qui répond de manière sécurisée aux requêtes externes sans révéler les informations sensibles qu’elle contient.
En général, elles incluent des données cryptées pour servir d’identifiant personnel et moyen de paiement, d’après ce qu’il ajoute.
Jessy Clédière, expert en sécurité des cartes à puce au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), souligne leur conception robuste face à différentes menaces : attaques logicielles, invasives, par observation, et par perturbation.
Si les transactions bancaires instantanées et sans contact offrent des alternatives, M. Clédière note que l’essor du smartphone, avec des services comme Apple Pay et Google Pay, pourrait réduire leur nombre dans les deux décennies à venir.
Cependant, certains professionnels, dont Loic Guezo, signalent que la virtualisation entraine de nouveaux types d’attaques, rendant la sécurité des cartes à puce relativement plus faible qu’auparavant.
Néanmoins, Nosing Doeuk du cabinet mc2i, souligne que les cartes à puce demeurent un outil d’authentification très fiable, surtout là où une sécurité maximale est requise.
Il mentionne aussi leur capacité à s’adapter aux avancées technologiques, comme le montre l’initiative de Thales, en collaboration avec SK Telecom, qui a dévoilé une carte à puce munie d’un algorithme post-quantique en 2023.
En conclusion, Nosing Doeuk optimiste, soutient que les cartes à puce restent pertinentes et ne sont pas menacées d’obsolescence malgré les prévisions de Jessy Clédière sur leur disparition future. Seul le temps nous dira qui entre eux a raison.
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