Dans un nouvel épisode de la confrontation entre Donald Trump et les artistes musicaux, le groupe suédois ABBA a demandé à l’ancien Président américain de ne plus utiliser ses chansons lors de sa campagne présidentielle.
La maison de disques Universal Music en Suède a confirmé cette demande le 29 août, soulignant que plusieurs morceaux du groupe ont été diffusés lors des événements de la campagne de Trump sans autorisation.
Le quotidien suédois Svenska Dagbladet a rapporté qu’un de ses journalistes a assisté en juillet à un meeting de Trump dans le Minnesota, où une importante communauté suédoise réside.
Lors de cet événement, l’un des tubes emblématiques d’ABBA, “The Winner Takes it All”, a été joué.
De plus, un clip vidéo d’une dizaine de minutes montrant ABBA interprétant certains de ses plus grands succès, dont “Money, Money, Money” et “Dancing Queen”, a été projeté sur un écran géant.
Universal Music AB a précisé dans un e-mail à l’Agence France-Presse : « Nous avons demandé que ces morceaux soient retirés. » La maison de disques a ajouté qu’aucune demande d’utilisation de ces titres n’avait été reçue et qu’aucune permission ou licence n’avait été accordée à Trump.
Selon les règles en vigueur, les candidats n’ont pas besoin de l’autorisation expresse d’un artiste pour diffuser leurs chansons lors de meetings, à condition que le parti politique ou le lieu du rassemblement ait obtenu une licence générale auprès des organisations de droits d’exécution, telles que l’ASCAP et la BMI.
Un porte-parole de la campagne de Donald Trump a indiqué à l’agence AP qu’une licence avait été obtenue.
Ce n’est pas la première fois que des artistes demandent à Donald Trump de cesser d’utiliser leurs œuvres.
Des musiciens de renom, tels que Bruce Springsteen, Neil Young, les Rolling Stones et Céline Dion, ont également exprimé des exigences similaires par le passé.