La Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce mardi, la condamnation d’Abdellatif Mekki et Nizar Chaâri à huit mois de prison ferme, suite à des accusations de falsification de parrainages.
En plus de la peine de prison, les deux hommes se voient également interdire à vie de se présenter à toute élection.
Cette décision fait suite à un jugement de première instance, qui avait déjà reconnu les deux prévenus coupables des faits qui leur étaient reprochés.
La Cour d’appel n’a donc pas trouvé de motifs suffisants pour modifier le verdict initial.
Un troisième accusé, impliqué dans la même affaire, a été remis en liberté, marquant une différence notable dans les traitements judiciaires des différents prévenus.
Cette affaire de falsification de parrainages met en lumière les enjeux de transparence et d’intégrité dans le processus électoral tunisien.
La condamnation de Mekki et Chaâri envoie un signal fort quant à la volonté des autorités judiciaires de lutter contre les fraudes électorales.
Pour rappel, Abdellatif Mekki et Nizar Chaâri sont des figures bien connues de la scène politique tunisienne, et cette interdiction à vie de se présenter aux élections représente un coup dur pour leurs carrières politiques.
La décision de la Cour d’appel de Tunis est désormais définitive, sauf en cas de pourvoi en cassation, dernière voie de recours possible pour les condamnés.