Le parti politique destourien libre a annoncé hier, lundi 6 février 2024, qu’il déposera des plaintes pénales contre le ministre de l’Intérieur et le premier délégué de la région de Tunis.
Ces plaintes sont basées sur la loi de lutte contre la corruption, pour abus de pouvoir et utilisation indue de l’influence, afin de porter atteinte aux droits des citoyens et d’entraver la liberté d’action d’un parti politique national agissant pacifiquement et respectant la législation du pays.
Le parti a condamné “la persécution collective et la discrimination exercées par l’autorité contre les larges segments populaires qui soutiennent le projet national porté par le parti destourien libre, en les privant, contrairement aux autres sensibilités politiques, de leur droit à exprimer leurs positions et à participer aux manifestations intellectuelles et sur le terrain pour faire entendre leur voix”.
Le parti a considéré dans son communiqué que “l’insistance du pouvoir à interdire toutes les manifestations programmées contre l’Instance électorale constitue une preuve claire que cette instance tire sa légitimité de son recours aux appareils de l’État monopolisant la violence pour réprimer la volonté populaire qui refuse les dépassements qu’elle a commis depuis sa nomination en vertu de dispositions légales faisant l’objet de contestation devant la justice pour son illégitimité”.
Destourien libre a “mis la responsabilité légale et politique sur les décideurs du grave dérapage dans le processus des élections présidentielles et le fait de pousser le pays vers des institutions de gouvernance illégitimes, ce qui nuira à l’image de la Tunisie parmi les nations et portera atteinte à l’intérêt supérieur de la patrie”. Le parti a réaffirmé “son engagement à poursuivre la lutte légitime pour exercer son droit à l’activité sans restrictions et à défendre les acquis de l’État, sa souveraineté et son indépendance décisionnelle”.