Haythem Mekki, journaliste et chroniqueur connu pour son travail sur la radio privée Mosaïque FM, a récemment fait l’objet d’une enquête par les autorités de la Garde nationale de Sfax. Suite à son audition, le tribunal de première instance de Sfax a pris la décision de ne pas le placer en détention, préférant le convoquer pour une audience rapide prévue pour le 29 janvier.
Cette affaire judiciaire trouve son origine dans une plainte déposée par la direction de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba. Mekki est accusé d’avoir diffusé des informations erronées et des photographies de migrants subsahariens sans autorisation, dans un but présumé de manipulation de l’opinion publique. Lors de son audition, Mekki a nié ces accusations, affirmant que le compte social sur lequel les photos ont été publiées n’était pas le sien.
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a réagi en exprimant son soutien à Mekki. Des membres du bureau exécutif du SNJT se sont même rendus à Sfax pour manifester leur solidarité. Le syndicat a critiqué les poursuites judiciaires engagées contre les journalistes, les qualifiant de répressives, et a appelé à la suspension des charges contre Mekki.