Le Conseil Supérieur de l’Investissement en Tunisie se réunit ce mercredi 30 octobre 2024 pour sa sixième session, avec à l’ordre du jour l’examen de l’annulation d’une troisième série de licences. Selon le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, 33 licences ont été soumises au conseil pour suppression.
Lors d’une session parlementaire tenue le mardi 29 octobre 2024, le ministre a précisé que son ministère a commencé à réviser 50 cahiers des charges. Cette nouvelle vague de suppressions vient s’ajouter aux deux précédentes : la première en 2018 avec 27 licences supprimées, et la seconde en 2022.
L’objectif de cette démarche est de libérer l’initiative privée et de faciliter l’accès aux marchés, en remplaçant certaines licences par des cahiers des charges.
Actuellement, environ 167 cahiers des charges sont en vigueur en Tunisie, couvrant divers secteurs d’activité.
Le ministère s’engage à les réviser complètement, soit en les supprimant, soit en les simplifiant, avec l’aide de l’assistance technique internationale, a confirmé Samir Abdelhafidh.
Le ministre a souligné la collaboration avec d’autres ministères pour améliorer le climat des affaires, réviser les cahiers des charges, stimuler l’investissement privé, inciter le capital national et attirer les investissements étrangers.
La Tunisie a mis en place plusieurs cadres législatifs et procédures pour encourager l’investissement, en plus de développer une stratégie nationale d’amélioration du climat des affaires, avec environ 42 % des mesures déjà réalisées.
En outre, le gouvernement tunisien vise à dynamiser le secteur privé et à accélérer les projets publics pour stimuler la croissance, dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2025, qualifié d'”ambitieux” par le ministre.