Selon le dernier rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Afrique se positionne en tête du classement des pays à la croissance économique la plus forte en 2024. Sur les vingt pays répertoriés, onze sont africains, avec des prévisions impressionnantes pour des nations telles que le Niger, le Sénégal et la Libye, attendues avec des taux de croissance économique respectifs de 11,2%, 8,2%, et 7,9%.
Le rapport met en lumière que le produit intérieur brut réel du continent devrait en moyenne s’élever à 3,8% cette année, dépassant ainsi les moyennes mondiales. Une progression à 4,2% est anticipée pour l’année suivante. Ces chiffres témoignent de la résilience et de l’amélioration graduelle des économies africaines, en dépit des défis géopolitiques et des conflits régionaux.
Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement, souligne la nécessité de politiques innovantes et de financements accrus pour soutenir cette croissance. Il remarque également une amélioration des déficits budgétaires et une reprise économique plus rapide que prévu après la pandémie de Covid-19.
Cependant, la Tunisie ne fait pas partie des pays en pleine expansion, ce qui soulève des interrogations sur les politiques de développement adoptées par le pays. Les conditions économiques difficiles en Afrique du Nord pourraient expliquer cette exclusion, avec une croissance régionale estimée à 3,9% pour 2024, mais avec une légère amélioration prévue pour l’année suivante, à 4,1%.
Bien que l’Afrique soit en tête de la croissance économique mondiale, des défis subsistent et nécessitent une vigilance constante. La Tunisie doit donc envisager des stratégies économiques et des politiques de développement efficaces pour s’adapter à cet environnement en évolution rapide.
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