L’ex-président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a été disqualifié de la participation aux élections législatives à venir, événement qui a ému la nation ce jeudi. La Commission électorale indépendante a déclaré que Zuma, qui était en première position sur la liste du parti Umkhonto we Sizwe (MK), ne serait pas autorisé à concourir dans le scrutin qui aura lieu dans deux mois.
La Commission a pris cette mesure après avoir accepté une objection à la candidature de Zuma, basée sur la Constitution qui empêche quiconque d’avoir été condamné à une peine de plus de 12 mois de prison de participer aux élections. En 2018, Zuma avait reçu une condamnation à 15 mois de réclusion pour avoir manqué de respect à la cour en ne se présentant pas devant une commission de lutte contre la corruption.
L’exclusion de l’ancien président Jacob Zuma des futures élections législatives en Afrique du Sud, à la suite d’une condamnation antérieure, marque un revers supplémentaire pour lui, d’autant qu’il était en dispute avec son ancien parti, le Congrès national africain (ANC). En décembre, Zuma avait annoncé son soutien à MK, une formation politique de petite taille, surpris par cette déclaration. L’ANC avait essayé d’empêcher la création de ce nouveau parti, allant jusqu’à engager une action en justice pour stopper l’utilisation du nom Umkhonto we Sizwe, qui est un symbole fort de l’ANC durant l’apartheid.
La décision de la Commission électorale a déclenché des réactions mitigées, certains supporters de Zuma criant à la manœuvre politique pour le priver de sa participation au scrutin. Le MK peut encore faire appel de cette décision devant la Cour électorale avant mardi prochain.
En dépit de cette interdiction, Zuma a jusqu’au 2 avril pour interjeter appel contre la décision rendue par la Commission.
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