Mauvaise nouvelle pour l’avenir climatique mondial : l’Afrique du Sud annonce qu’elle ne pourra pas respecter ses engagements contraignants en matière d’émissions de carbone pour 2030, selon les accords de l’accord de Paris sur le climat. La cause de cette régression inquiétante ? Le prolongement de l’exploitation de huit centrales électriques au charbon au-delà des prévisions initiales.
Classée comme le 11e plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, l’Afrique du Sud, avec l’une des émissions par habitant les plus élevées, se retrouve dans une position difficile. Engagée à réduire ses émissions entre 350 et 420 millions de tonnes d’ici à 2030, le pays avait initialement prévu la mise hors service de huit centrales électriques au charbon, un plan désormais compromis par des retards bureaucratiques et une crise d’approvisionnement en électricité.
Face à ces obstacles, des discussions sont en cours pour redéfinir l’objectif de mise hors service d’ici à 2035, avec la confirmation d’une réduction des émissions à zéro d’ici 2050. Cette décision survient dans un contexte mondial où plusieurs pays et entreprises reviennent sur leurs engagements climatiques, mettant en péril les objectifs fixés à Paris en 2015.
La décision de l’Afrique du Sud met en lumière le défi mondial du changement climatique, avec des répercussions non seulement sur l’environnement mondial mais également sur les populations vivant dans des zones fortement polluées. Le rapport d’inventaire des gaz à effet de serre sera présenté aux Nations unies avant le sommet COP28 à la fin du mois, mettant en évidence l’urgence de l’action climatique.
Quelle est votre réaction face à cette nouvelle? Pensez-vous que d’autres pays pourraient suivre cette voie, compromettant ainsi les efforts mondiaux contre le changement climatique? Partagez vos pensées dans les commentaires ci-dessous et contribuez à la conversation cruciale sur notre avenir environnemental.