Aïd à Manouba : prix des moutons dévoilés, entre 600 et 1800 dinars

À la veille de l'Aïd al-Adha, les points de vente se sont multipliés le long des routes de plusieurs délégations du gouvernorat de Manouba.

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

À la veille de l’Aïd al-Adha, les points de vente se sont multipliés le long des routes de plusieurs délégations du gouvernorat de Manouba.

Les habitants peuvent y trouver divers types de moutons tels que les « barbary » et les « berni », ainsi que des « béliers », disponibles également dans les marchés hebdomadaires comme celui de Djedida ce dimanche, avec des prix variant entre 600 et 1800 dinars pour un Bélier.

Ces prix élevés ont eu un impact significatif sur la demande, qui reste timide par rapport à une offre abondante et diversifiée en termes de types et de poids des moutons. Les consommateurs se plaignent de la cherté des tarifs et certains préfèrent attendre les derniers jours avant l’Aïd, espérant une baisse des prix, comme l’ont confirmé plusieurs d’entre eux à l’agence TAP.

Entre les plaintes des consommateurs et leurs discussions animées avec les éleveurs et les vendeurs pour tenter de négocier des prix plus abordables, les éleveurs justifient cette hausse par l’augmentation des coûts des aliments pour bétail et la hausse sans précédent des coûts de production. Face à ces explications, les consommateurs continuent leur recherche de meilleures opportunités ailleurs.

Au marché hebdomadaire de Djedida, la situation n’est pas différente : l’offre est présente avec divers types de moutons, mais la demande reste faible. Ce phénomène se poursuit depuis plusieurs semaines, selon les vendeurs et les éleveurs, qui attribuent cette situation à la montée des prix. Les consommateurs, quant à eux, espèrent une amélioration dans les deux semaines à venir avant l’Aïd.

Le point de vente d’ovins au poids de Saïda reste l’espoir pour beaucoup, surtout si le nombre suffisant de moutons y est disponible à un prix par kilogramme vivant inférieur à ceux pratiqués ailleurs, jugés excessifs jusqu’à présent.

Selon les services de la direction régionale de l’Office de l’Élevage et des Pâturages, ce point de vente est toujours en attente de la détermination par les ministères du Commerce et de l’Agriculture, ainsi que d’autres structures concernées, du prix de référence des moutons. Cette décision permettra d’établir la liste des éleveurs privés et des sociétés agricoles qui fourniront ce point, comme les années précédentes.

Il est à noter qu’environ 26 684 moutons ont été mis à disposition dans la région, répartis entre plus de 18 000 moutons de plus de 25 kg, plus de 6 000 béliers, et 2 375 “Berni”, appartenant à des éleveurs privés, des sociétés de développement agricole et l’Office des terres dominicales.

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