Combats violents à Alep : un lourd bilan humain
Cette semaine, la situation à Alep, dans le nord de la Syrie, s’est intensifiée avec des combats qui ont coûté la vie à plus de 240 personnes, principalement des combattants. Ce constat alarmant provient des rapports de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’éruption de violence a été déclenchée par une offensive majeure lancée par les groupes d’opposition, dont Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et des factions pro-turques, ciblant des zones contrôlées par le gouvernement.
Des affrontements d’une intensité record
Les combats récents sont décrits comme les plus violents qu’Alep ait connus depuis 2020. Les affrontements se sont déroulés à seulement deux kilomètres de la ville principale, où des tirs d’artillerie ont touché des logements étudiants, faisant quatre victimes civiles. Les répercussions ont été tragiques : 24 civils ont perdu la vie au milieu des hostilités, en plus des pertes militaires.
Des frappes aériennes en réponse
En réponse à cette escalade, la Russie, un allié clé du régime syrien, a intensifié ses frappes aériennes. Ces attaques ont entraîné la mort de 19 civils jeudi, tandis qu’un bombardement de l’armée syrienne avait déjà causé la mort d’un autre civil le jour précédent. Selon les données compilées par l’OSDH, le bilan global pourrait s’élever à environ 200 morts, incluant les pertes parmi les civils.
Avec cette réalité tragique, la situation à Alep soulève des inquiétudes majeures quant à la stabilité de la région et la souffrance des populations civiles.
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