La Fédération interprofessionnelle de production et d’exportation des fruits et légumes (FIFEL) au Maroc tire la sonnette d’alarme avec des prévisions pessimistes pour la saison 2023/2024, annonçant un recul substantiel de 20 à 30 % de la récolte de tomates. Les causes de cette crise imminente sont multiples, allant des canicules dévastatrices aux ravages du virus ToBRFV, en passant par une vague de froid précoce ayant engendré des retards de maturation.
Lahoucine Adardour, président de la FIFEL, a réagi de manière proactive en créant un comité de sauvegarde chargé de trouver des solutions rapides et durables pour atténuer les effets de cette crise sur le secteur. La situation étant critique, les décisions prises par ce comité pourraient avoir un impact significatif sur la stabilité du marché des fruits et légumes au Maroc.
Cette nouvelle intervient après que le gouvernement marocain ait envisagé, en octobre dernier, d’apporter des subventions pour soutenir la production de tomates, soulignant ainsi la gravité de la situation et la nécessité d’une intervention urgente.
La crise imminente de la récolte de tomates au Maroc met en lumière la vulnérabilité du secteur agricole face aux aléas climatiques et aux maladies. Les conséquences de cette situation pourraient avoir des répercussions non seulement sur l’économie marocaine mais également sur les marchés d’exportation qui dépendent fortement de la production locale.
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