Le mardi, le Département d’État américain a souligné que les États-Unis ont contacté le gouvernement israélien pour exprimer leur profonde inquiétude quant à une attaque survenue à Rafah, dès qu’ils ont pris connaissance des rapports sur l’incident.
Washington a indiqué qu’elle surveillera de près les résultats de l’enquête israélienne.
Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a affirmé que les États-Unis continueront d’insister pour qu’Israël respecte pleinement le droit international humanitaire, réduise l’impact de ses opérations sur les civils et facilite l’acheminement de l’aide humanitaire.
Cette déclaration survient alors qu’au moins 21 personnes ont été tuées aujourd’hui lors d’une nouvelle frappe israélienne sur un camp de déplacés à l’ouest de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon les services de défense civile du territoire.
Le ministère de la Santé de Gaza a confirmé la mort de 21 personnes et 64 blessés, dont 10 dans un état “critique”.
Le mouvement Hamas a qualifié l’incident de “nouveau massacre” dans un communiqué.
Dimanche, une frappe israélienne avait déjà provoqué un incendie dans un camp surpeuplé de déplacés à Rafah, tuant au moins 45 personnes selon des responsables palestiniens.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré mardi aux journalistes que la frappe aérienne seule “ne pouvait” pas avoir causé l’incendie mortel.
Il a ajouté que l’armée avait lancé deux projectiles contenant 17 kilogrammes de “matériaux explosifs” sur un site ciblant deux hauts dirigeants du Hamas.
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué qu’environ un million de civils ont été déplacés de la ville après des ordres d’évacuation israéliens.
Depuis le début de son opération terrestre à Rafah début mai, les forces israéliennes ont pris le contrôle du poste-frontière de Rafah avec l’Égypte.
Source : Al Arabiya
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