La conseillère juridique pour la recherche et le plaidoyer d’Amnesty International en Afrique du Nord, Fidaa Hammami, a déclaré, aujourd’hui samedi, que « l’organisation est en train de documenter toutes les violations du droit à la liberté, à un procès équitable et à la liberté d’expression en Tunisie », notant qu’elle a “suivi jusqu’à présent plus de 20 cas” de détention préventive dans le pays qui ne remplit pas les conditions légales. “
Hamami a expliqué, dans une déclaration au site Jawhara FM, en marge du « Forum national pour la défense des victimes d’abus judiciaires et de procès inéquitables », que « la détention préventive, conformément aux normes internationales, est censée être une exception pour protéger les droit à la liberté, et doit être fondée sur des preuves et des raisons justifiées.
En plus de revoir le délai qui doit être raisonnable et ne pas s’étendre à 6 mois », a-t-elle déclaré.
Elle a souligné : « Amnesty International appelle les autorités tunisiennes à mettre fin à toutes ces poursuites injustifiées, ainsi qu’à mettre fin aux arrestations et aux détentions de personnes dont les opinions et les activités politiques ne correspondent pas aux positions des autorités », appelant à « la libération de toutes les personnes arbitrairement détenues”
Fidaa Hammami, la conseillère juridique pour la recherche et le plaidoyer d’Amnesty International en Afrique du Nord, a exprimé aujourd’hui sa préoccupation quant aux violations des droits fondamentaux en Tunisie.
Elle a déclaré que l’organisation documentait toutes les atteintes au droit à la liberté, à un procès équitable et à la liberté d’expression dans le pays.
Jusqu’à présent, plus de 20 cas de détention préventive ne respectant pas les normes légales ont été suivis par Amnesty International.
Lors du “Forum national pour la défense des victimes d’abus judiciaires et de procès inéquitables”, Hammami a souligné que la détention préventive devrait être une exception, conforme aux normes internationales, et basée sur des preuves et des raisons justifiées.
Elle a également plaidé en faveur d’un délai de détention raisonnable, ne dépassant pas six mois.
Amnesty International appelle les autorités tunisiennes à mettre fin aux poursuites injustifiées, aux arrestations arbitraires et aux détentions de personnes pour leurs opinions politiques.
Hammami demande la libération de toutes les personnes détenues de manière arbitraire.
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