L’analyste financier chevronné Bassem Ennaifer a récemment partagé ses observations sur le projet de loi de finances 2024 en Tunisie, soulignant les défis financiers imminents. Alors que le gouvernement cherche à équilibrer les comptes, le coût potentiel pour atteindre cet objectif semble élevé, avec des dettes à rembourser et des emprunts nécessaires tant sur le marché local que sur le marché international.
Points Clés et Détails Importants:
Ennaifer souligne que l’État doit rembourser des dettes intérieures et cherche à emprunter 11,7 milliards de dinars localement et 16,4 milliards de dinars à l’étranger. Cependant, il estime que ces fonds sont insuffisants pour répondre aux besoins, notamment pour maintenir les importations régulières nécessaires au bon fonctionnement de l’industrie.
Les prévisions de croissance économique de près de 3%, avancées par le chef du gouvernement Ahmed Hachani pour 2024, sont jugées optimistes par Ennaifer. Il estime qu’elles dépendent fortement d’une saison agricole fructueuse.
Ennaifer exprime des réserves quant à la capacité du gouvernement à obtenir les financements nécessaires, soulignant que les obstacles financiers de 2023 pourraient se poursuivre.
Bien que le projet de loi de finances montre une volonté de contrôler les dépenses, Ennaifer note qu’il ne reflète pas une logique d’austérité. Il souligne également que pour stimuler l’investissement, d’autres lois et mesures favorables aux affaires sont nécessaires.
La Tunisie se prépare à une année financière complexe, avec des défis à relever pour rembourser les dettes, assurer la croissance et garantir la stabilité économique. Les prochains mois seront cruciaux pour l’avenir financier du pays.
Quelle est votre perspective sur les défis financiers à venir en Tunisie? Comment cela pourrait-il influencer l’économie du pays? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous et contribuez à la conversation sur le futur financier de la Tunisie.