La société civile tunisienne, pierre angulaire de la transition démocratique post-2011, est confrontée à des vents contraires. Les récents débats autour des amendements proposés au décret-loi 88 suscitent des inquiétudes quant à l’espace vital de ces organisations cruciales.
Critiqué pour sa dépendance au financement étranger, le décret-loi 88 a néanmoins été un catalyseur du développement associatif en Tunisie. Des organisations telles que Al-Bawsala et IWatch ont été les champions de la responsabilité et de la transparence, contribuant à la paix au point de recevoir le prix Nobel en 2015.
Cependant, les menaces planent. Un projet de modification du décret-loi 88 fait craindre un pouvoir discrétionnaire accru pour l’administration, la suppression de garanties judiciaires et un contrôle renforcé sur les financements étrangers.
Au-delà des chiffres, il est essentiel de comprendre l’impact. La société civile a été un acteur clé pour la décriminalisation des droits LGBTQ+ et la promotion des droits individuels. Les attaques récentes, les intimidations et les projets législatifs restrictifs remettent en question l’avenir démocratique de la Tunisie.
En tant que citoyens, il est crucial de se demander comment ces changements affecteront notre société. Quels sont vos espoirs et craintes pour l’avenir de la Tunisie dans ce contexte ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous pour alimenter une discussion essentielle sur notre avenir démocratique.