L’Algérie a récemment approuvé en Conseil des ministres un budget historique de 16,8 trillions de dinars, soit 126 milliards de dollars, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune. Ce budget vise à améliorer les conditions de vie des citoyens et à stimuler l’investissement.
Le budget pour 2025 représente une augmentation de 9,9 % par rapport à l’année précédente. Parmi les initiatives notables, une allocation supplémentaire de 600 milliards de dinars est destinée à la masse salariale, visant à augmenter les salaires et à créer de nouveaux emplois. Les dépenses sociales atteignent 5,9 trillions de dinars, représentant 36 % du budget total.
Le ministre des Finances, Laziz Faïd, prévoit la création de 100 000 emplois en 2025. De plus, l’État prendra en charge les intérêts des prêts bancaires publics pour la construction de logements, réduisant ainsi la charge pour les emprunteurs. L’élargissement des prêts à la consommation facilitera l’accès des ménages aux services, y compris ceux liés à la santé et aux voyages.
Les dépenses d’investissement, représentant 19 % du budget, se concentreront sur des projets dans le sud algérien, notamment l’agriculture, l’électrification rurale et les infrastructures de distribution d’eau potable. Des incitations fiscales, telles qu’une réduction de 50 % sur les revenus pour les entreprises du sud, sont mises en place pour dynamiser la région. Une exonération fiscale de cinq ans est également prévue pour les sukuk souverains.
Pour financer ces initiatives, des instruments de financement innovants sont envisagés. Le professeur Salhi recommande l’utilisation des sukuk et des fonds d’investissement islamiques, capables d’attirer jusqu’à 300 milliards de dollars sur le marché international.
Le projet de budget inclut aussi des initiatives pour maximiser les revenus agricoles, avec des contrats de partenariat pour la gestion des terres sous concession, pouvant multiplier les revenus agricoles par 30. Ce budget pour 2025 marque une étape clé dans la transformation économique de l’Algérie.