L’Algérie renforce son opposition économique à Israël
Dans un contexte où le conflit israélo-palestinien suscite des débats passionnés à travers le monde, le Parlement algérien prend une initiative audacieuse en proposant un boycott économique d’Israël.
Le 11 novembre dernier, une proposition de loi a été mise en avant par un groupe d’environ soixante députés algériens. Ce projet vise à interdire toutes les formes de normalisation ainsi que les transactions commerciales entre les entreprises algériennes, qu’elles soient publiques ou privées, et les sociétés étrangères impliquées dans le financement d’Israël. Cette information a été relayée par le média panarabe Al-Araby Al-Jadeed.
Abdessalam Bashagha, l’un des députés à l’origine de ce projet, a affirmé que la proposition a atteint son stade final et que les signatures requises pour son examen parlementaire ont été obtenues. Il a précisé que cette législation est conçue pour afficher clairement la position de l’Algérie, qui se veut résolument opposée à toute forme de coopération économique avec ce qu’il appelle « l’entité sioniste ».
Cette initiative témoigne d’un engagement fort de l’État algérien envers la cause palestinienne et vise à solidifier son refus de toute collaboration économique avec les entités qui soutiennent Israël.