Dans une démarche visant à intensifier leurs relations économiques, l’Algérie et la Mauritanie se dirigent vers l’établissement d’une zone de libre-échange. Cette initiative, récemment encouragée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pourrait avoir des implications significatives sur le commerce des biens et services entre les deux nations.
La décision, prise lors d’un conseil des ministres le 24 décembre dernier, a lancé une étude approfondie pour évaluer la faisabilité d’une zone de libre-échange entre l’Algérie et la Mauritanie, ainsi que les impacts potentiels sur leurs relations commerciales. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’une tendance plus large en Afrique visant à intégrer les économies régionales pour renforcer les liens commerciaux et stimuler la croissance économique.
L’objectif principal de cet accord serait la suppression des barrières douanières, tarifaires et non tarifaires, facilitant ainsi le commerce et offrant aux entreprises un accès plus fluide aux marchés voisins. Pour l’Algérie, cela pourrait stimuler les exportations, en particulier dans les secteurs agricole, industriel et des services. De son côté, la Mauritanie pourrait bénéficier d’une diversification des importations, offrant ainsi plus de choix aux consommateurs et stimulant la croissance économique.
Cependant, le chemin vers un tel accord n’est pas sans défis. Des négociations complexes seront nécessaires, abordant des questions telles que la protection des industries nationales et la définition de réglementations futures. Un cadre clair et bien défini sera essentiel pour établir une zone de libre-échange mutuellement bénéfique.