Dans un contexte mondial marqué par la recherche de sources énergétiques plus propres, l’Algérie se distingue comme un acteur majeur dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL). Cette ressource, considérée comme plus respectueuse de l’environnement, joue un rôle crucial dans la transition énergétique mondiale. L’Algérie, l’un des principaux producteurs de GNL, a renforcé ses efforts pour élargir sa présence sur le marché mondial, devenant ainsi le premier exportateur africain de GNL en 2023, surpassant même le Nigeria.
Les perspectives du marché du GNL jusqu’en 2040, selon un rapport de Shell, prévoient une croissance de 50%, principalement en raison de la demande croissante de la Chine, de l’Europe et de l’Afrique. L’Algérie, aux côtés du Qatar et de l’Arabie saoudite, est identifiée comme un pilier de ce secteur pour les décennies à venir.
La guerre en Ukraine a entraîné un réajustement des alliances énergétiques en Europe, positionnant l’Algérie comme une alternative au gaz russe. L’intérêt européen pour le gaz algérien s’est concrétisé par la conclusion d’accords stratégiques, tels que celui avec la société britannique Grain LNG, garantissant un approvisionnement du Royaume-Uni pour une décennie à partir de 2029.
En plus de cet accord, Sonatrach a établi un partenariat avec la société allemande VNG, prévoyant des livraisons de gaz à moyen terme dès février 2024. Ces initiatives s’inscrivent dans une série d’engagements visant à renforcer la position de l’Algérie sur le marché mondial de l’énergie.
Le rapport de Shell souligne un déficit structurel imminent sur le marché européen du GNL, nécessitant une augmentation significative des importations pour répondre à la demande croissante. Dans ce contexte, l’Algérie, grâce à ses investissements dans ses infrastructures, est prête à répondre à cette demande croissante et à devenir un leader incontournable dans l’exportation du GNL.
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