Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a annoncé que l’Algérie s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 22 % d’ici 2030 et à diminuer les gaz brûlés issus des exportations d’hydrocarbures à moins de 1 %. Parmi les mesures prises pour atteindre ces objectifs figure un ambitieux projet de plantation de 420 millions d’arbres dans le sud du pays.
Le ministre a précisé que ce programme sera mis en œuvre en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, notamment la société Sonatrach et la Direction Générale des Forêts. Ces institutions prévoient de planter les 420 millions d’arbres sur une superficie de 520 000 hectares dans le sud de l’Algérie.
Ce projet colossal de reboisement, qui s’étendra sur une période de 10 ans, vise à combattre le changement climatique tout en favorisant la reforestation et le développement socio-économique des régions concernées. Il devrait créer des milliers d’emplois et améliorer l’environnement ainsi que les conditions de vie des habitants.
Le ministre a également mentionné la formation d’un comité spécialisé réunissant toutes les parties concernées par la réduction des émissions de méthane. Ce comité a pour mission d’élaborer une feuille de route visant à créer un outil national pour détecter, estimer et réduire les émissions de méthane. Des projets sont déjà en cours de réalisation par Sonatrach et ses partenaires.
Bien qu’il n’existe pas encore de taxe internationale unifiée sur les émissions de gaz à effet de serre spécifiquement appliquée aux pays exportateurs de gaz, les mesures prises par l’Algérie visent à renforcer les objectifs fixés pour la protection de l’environnement et du climat.