Le récent rapport de la Banque mondiale a mis en garde contre les répercussions du conflit au Moyen-Orient sur les économies du Maghreb.
Le rapport souligne que les pays du Maghreb comme la Libye, l’Algérie et le Maroc ne devraient pas être directement affectés par le conflit au Moyen-Orient, bien que certaines économies puissent subir des chocs liés aux prix des produits de base et à une possible intensification des tensions internes.
En revanche, les pays fragiles de la région, tels que le Yémen, pourraient connaître des répercussions indirectes, notamment en raison des chocs commerciaux liés à la crise du canal de Suez ou à la possibilité d’un changement de trajectoire des aides internationales, qui sont une source vitale de financement pour faire face au déficit structurel dans les comptes extérieurs et les finances publiques.
Concernant les pays voisins, comme la Jordanie et l’Égypte, le rapport suggère qu’ils pourraient être plus vulnérables aux effets directs du conflit à travers des canaux tels que le tourisme, les produits de base énergétiques, les pressions sur les finances publiques et les revenus en devises étrangères.
Quant aux pays ayant des liens régionaux, comme la Syrie, l’Iran, l’Irak et le Liban, le rapport indique qu’ils sont exposés aux risques économiques pour des raisons géopolitiques.
Par ailleurs, l’Iran a lancé des drones et des missiles en direction d’occupation israéliennes
en représailles à une attaque contre son consulat à Damas, en Syrie.
L’occupation israéliennes n’a pas revendiqué cette attaque, mais on soupçonne largement sa responsabilité.
Il s’agit de la première attaque directe de l’Iran contre d’occupation israéliennes
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