L’Angola, figure de proue parmi les nations productrices de pétrole, a récemment décidé de se retirer de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ouvrant ainsi la voie à une nouvelle stratégie d’investissement dans son secteur pétrolier.
Le pays lusophone a pris cette décision suite à des désaccords sur les quotas de production fixés par l’OPEP. Alors que l’organisation avait fixé un quota de 1,11 million de barils par jour pour l’Angola, le pays souhaitait produire 1,18 million de barils par jour. En quittant l’OPEP, l’Angola a affirmé sa volonté d’augmenter ses revenus issus de l’or noir en mettant en œuvre divers mécanismes d’investissement dans son industrie pétrolière.
Selon Paulino Jerónimo, président du conseil d’administration de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), l’Angola prévoit d’investir massivement dans son secteur pétrolier entre 2024 et 2028, avec des investissements estimés à 71 milliards de dollars. Ces investissements s’ajoutent aux près de 50 milliards de dollars déjà enregistrés au cours des cinq dernières années, avec des projets visant notamment à augmenter la production des gisements existants.
Des sources bien informées indiquent que de nouveaux puits pétroliers seront mis en service dans les mois à venir, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’économie nationale. Cependant, il est impératif pour l’Angola de diversifier ses sources de revenus et d’investir dans d’autres secteurs d’activité, tels que le tourisme et les biens et services. Cette diversification contribuera à stimuler la croissance économique du pays et à réduire sa dépendance excessive à l’égard du pétrole.