Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a demandé, ce lundi 9 septembre 2024, au Président de la République, Kais Saied, de déclarer le 8 septembre comme jour national de protection des journalistes. Cette date marque la disparition des journalistes Sofiene Chourabi et Nadhir Gtari en Libye, le 8 septembre 2014.
Le SNJT a affirmé son engagement à utiliser tous les moyens légaux et diplomatiques pour élucider la vérité sur cette disparition, rappelant les efforts déployés au cours des années passées en collaboration avec des organisations nationales et internationales, ainsi qu’avec les institutions officielles tunisiennes. Parmi ces efforts, on compte des correspondances avec le Secrétaire général des Nations Unies et des démarches auprès de la Cour Pénale Internationale.
Le syndicat a également rappelé que le défunt président Béji Caïd Essebsi avait accepté de consacrer le 8 septembre comme jour national de protection des journalistes en 2015. Le SNJT a critiqué les gouvernements successifs pour leur échec à traiter ce premier cas de disparition forcée de journalistes dans l’histoire de la Tunisie.
En outre, le SNJT a exhorté les autorités à protéger les droits économiques et sociaux des journalistes.