Après la grève, les avocats tunisiens menacent d’escalade”

Les avocats ont organisé, ce jeudi 2 mai 2024, une manifestation et une journée de colère devant le Palais de Justice de Tunis à la Rue Bab Bnet, entre le Palais de Justice et le siège de l'Ordre des Avocats.

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

Les avocats ont organisé, ce jeudi 2 mai 2024, une manifestation et une journée de colère devant le Palais de Justice de Tunis à la Rue Bab Bnet, entre le Palais de Justice et le siège de l’Ordre des Avocats.

Selon Laroussi Zguir, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Tunis, la grève e des avocats dans tous les tribunaux du Grand-Tunis visent à protester contre le harcèlement qu’ils estiment subir dans l’exercice de leur droit à la défense des droits et des libertés, ainsi qu’à dénoncer la dégradation des conditions de travail à l’intérieur des tribunaux.

Zguir a déclaré que la section de Tunis des avocats prendra des mesures d’escalade à la suite de cette action si le ministère de la Justice ne répond pas à leurs demandes.

Le responsable a expliqué que les mesures d’escalade seront prises après une réunion du Conseil de la section de Tunis de l’Ordre des avocats qui aura lieu prochainement.

Menace d’escalade

Il a souligné que la grève présentielle et la manifestation étaient une première étape qui serait suivie par d’autres mesures d’escalade si l’autorité ne répondait pas à leurs demandes. Il a précisé que la décision finale concernant les prochaines étapes reviendrait au conseil de l’Ordre en attendant la réaction de l’autorité de tutelle.

Pour sa part, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, Bassem Trifi, a déclaré que la Ligue participe à cette grève ‘pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation actuelle du système judiciaire, marquée par l’insuffisance des infrastructures, les postes vacants des juges et des greffiers, et l’impossibilité pour le citoyen ordinaire d’accéder à la justice pour récupérer ses droits’.

les journalistes ont été empêchés d’entrer dans le tribunal de première instance pour couvrir cette manifestation, ce qui a poussé les avocats et les journalistes à protester contre cette mesure ‘imposée pour la première fois sans justification claire’, selon le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Tunis, Laroussi Zguir.

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