Selon les informations récentes fournies par le FSB, service de renseignement russe, un tragique événement a eu lieu à Moscou le vendredi 22 mars, faisant au moins 115 morts suite à une fusillade et un incendie. L’incident a éclaté au Crocus City Hall, où « des individus non identifiés ont commencé à tirer ». L’attentat a été immédiatement revendiqué par l’État islamique via un message sur leur canal Telegram, indiquant que ses membres avaient ciblé une importante réunion près de la capitale russe. La Russie a fermement condamné ces actes, les qualifiant d’« attentat terroriste sanglant ».
Les auteurs de l’attaque ont réussi à s’échapper et étaient toujours activement recherchés par les autorités russes le samedi suivant. Un reporter de Ria Novosti, une agence de presse étatique, a mentionné que les suspects étaient vêtus de tenues de camouflage. Il a également été rapporté qu’une grenade ou un engin incendiaire a été employé, entraînant l’incendie du lieu. Le gouverneur de Moscou a assuré via Telegram que l’incendie avait été maîtrisé rapidement le samedi matin.
Du côté ukrainien, un conseiller de la présidence a insisté sur le fait que Kiev n’était en rien lié à cet incident, tandis que le renseignement militaire ukrainien pointe du doigt les services secrets russes comme étant derrière l’organisation de cette attaque.
Bien que Vladimir Poutine ne se soit pas encore exprimé officiellement sur le sujet, plusieurs nations ont exprimé leur solidarité avec la Russie. Le ministère des Affaires étrangères français a partagé ses condoléances, soulignant l’horreur des images venant de Moscou. De manière similaire, la Maison Blanche a exprimé son indignation face à la gravité de la situation. Les services de renseignement américains avaient préalablement alerté la Russie d’une possible menace d’attaque à Moscou, mettant également en garde leurs citoyens présents en Russie contre un danger imminent.