La ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé lors d’une session parlementaire que le gazoduc prévu pour relier les producteurs de gaz d’Afrique de l’Ouest, précisément, la Mauritanie et le Sénégal au Maroc représentera la première phase d’un projet plus large de connexion entre le Royaume et le Nigeria.
“Cette première phase inclura le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc,” a déclaré la ministre aux membres du parlement.
Elle a ajouté : “La plupart des études de faisabilité et des études de conception technique ont été achevées et nous avons travaillé sur l’identification du tracé optimal du pipeline. Ce qui reste à faire, c’est de poursuivre les études d’évaluation sur le terrain ainsi que les études d’impact environnemental et social.”
Un projet colossal de 25 milliards de dollars
Le Maroc et le Nigeria avaient convenu de la construction de ce gazoduc en 2016, dans le but de renforcer l’intégration régionale et la sécurité énergétique, tout en offrant une route pour l’exportation du gaz africain vers l’Europe.
Le Bureau National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc a indiqué plus tôt ce mois-ci que la décision finale d’investissement concernant le gazoduc devrait être prise l’année prochaine.
Ce projet, soutenu par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), devrait coûter environ 25 milliards de dollars et avoir une capacité de transport de 30 milliards de mètres cubes par an.
La ministre a également souligné que ce projet couvrirait six fois la consommation actuelle de gaz du Maroc.
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