Avec 115 milliards de dinars le CBF renforce son engagement envers l’économie nationale

Une réunion significative a été organisée entre le Chef du Gouvernement Ahmed Hachani et le président du Conseil Bancaire et Financier (CBF), Néji Ghandri.

Le lundi 16 avril 2024, une importante réunion s’est tenue entre le Chef du Gouvernement Ahmed Hachani et le président du Conseil Bancaire et Financier (CBF), Néji Ghandri.

Cette réunion revêt une importance cruciale, mettant en avant le rôle central des établissements bancaires et financiers, qu’ils soient publics ou privés, dans le développement économique et l’encouragement des investissements.

Elle souligne également leur capacité à stimuler l’innovation et à soutenir des projets à forte valeur ajoutée pour favoriser le développement.Lors de cette réunion, plusieurs réformes en cours ont été discutées, notamment le projet de loi sur la modification du code de commerce, le projet de loi sur la lutte contre l’exclusion financière et le projet du code des changes.

Le Chef du Gouvernement a insisté sur l’importance de l’implication du secteur financier et bancaire dans les projets d’envergure visant à promouvoir la croissance économique, à améliorer le climat des affaires et à soutenir les initiatives innovantes.De son côté, le président du CBF, Néji Ghandri, a réaffirmé l’engagement des établissements financiers et bancaires à renforcer leur collaboration avec les autorités de tutelle pour accélérer la croissance et le financement des grands projets, contribuant ainsi au développement du pays.Les derniers chiffres publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) montrent une augmentation des prêts à l’économie en 2023, atteignant 115 159 millions de dinars, soit 80,1% du Produit Intérieur Brut (PIB) aux prix du marché.

Cette augmentation des crédits a été répartie dans divers secteurs économiques, avec une part significative allouée au secteur des services, suivi par les particuliers, l’industrie, l’agriculture et la pêche.

Le CBF joue un rôle crucial dans la stimulation financière du pays, appelant régulièrement les établissements financiers et bancaires à soutenir l’économie nationale, comme en témoignent les données officielles les plus récentes.

Avec un financement total du secteur bancaire pour les opérateurs économiques atteignant près de 96,9 milliards de dinars, ce secteur est un pilier essentiel de la dynamique économique du pays.

Le système bancaire tunisien est solidement enraciné sur le marché local, servant de plateforme pour l’accès aux marchés étrangers, Il affiche un total d’actifs proche de la taille du PIB, avec des crédits principalement soutenus par les dépôts, et une forte bancarisation de l’économie, comparée à d’autres pays similaires.Au-delà du simple financement de l’économie, les institutions financières et bancaires en Tunisie jouent un rôle crucial dans le soutien des projets stratégiques, allant du tourisme à l’agriculture, en passant par le soutien aux grandes entreprises.

Face aux défis économiques actuels, le secteur financier et bancaire tunisien montre une résilience remarquable, grâce aux mesures proactives prises ces dernières années par la BCT, notamment en renforçant les règles de provisionnement des risques de crédit et en résolvant les créances non performantes, ainsi qu’en encadrant la politique de distribution des dividendes.

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