La production nationale de pétrole brut en Tunisie a enregistré une baisse de 13% à la fin août 2024, atteignant 0,94 million de tonnes équivalent pétrole, par rapport à la même période en 2023.
Selon le rapport mensuel de l’Observatoire national de l’énergie, la production de liquides de gaz, y compris celle de l’usine de Gabès, a diminué de 8%, passant de 104 000 à 96 000 tonnes équivalent pétrole.
Le secteur de l’exploration et de la production d’hydrocarbures en Tunisie a fait face à des défis majeurs, notamment les fluctuations des prix du pétrole sur le marché mondial, les impacts de la pandémie de COVID-19, la guerre russo-ukrainienne, ainsi que les mouvements sociaux et le déclin naturel de la production dans la plupart des champs.
Une nouvelle découverte, “Aziza-1”, a été réalisée suite au forage d’un puits exploratoire dans la concession “Jenaine Sud”. Par ailleurs, la production de gaz commercial sec a chuté de 26% durant la même période, atteignant 0,83 million de tonnes équivalent pétrole, contre 1,12 million en 2023.
Ce déclin est attribué à la baisse continue de la production dans les principaux champs et à l’arrêt de la production du champ “Nawara” du 19 février au 7 mars 2024 pour maintenance.
La production d’électricité a connu une quasi-stabilité à la fin août 2024, atteignant 13 498 GWh. La production destinée à la consommation locale a augmenté de 2% durant la même période.
Le parc de production électrique repose presque entièrement (95%) sur le gaz naturel. L’importation d’électricité en provenance d’Algérie et de Libye a couvert 14% des besoins nationaux.
Enfin, les redevances totales ont diminué de 4%, atteignant 656 000 tonnes équivalent pétrole à la fin août 2024, contre 686 000 l’année précédente.
Les achats de gaz algérien sont restés stables, s’élevant à 1 615 000 tonnes équivalent pétrole.
Commentaires
commentaires
