Les cours du pétrole ont connu un léger recul lors des dernières échanges sur les marchés mondiaux, après un bond significatif la veille, dû à des tensions croissantes au Moyen-Orient.
Dans les premières heures de la journée, le Brent, destiné à une livraison en décembre, était coté à 87,75 dollars le baril – soit un repli de 0,45 %. De son côté, le WTI, pour une livraison prévue en novembre, se négociait à 85,98 dollars le baril, affichant une baisse de 0,46 %.
Le marché semble anticiper un possible confinement de l’attaque du Hamas, évitant ainsi une propagation du conflit aux pays voisins, parmi lesquels se trouvent d’importants acteurs de la production et de l’exportation de pétrole.
Selon une analyse de l’Institut Français du Pétrole, IFP Énergies Nouvelles, les répercussions de l’attaque du Hamas sur les prix du pétrole ne devraient pas être substantielles car les pays producteurs ne sont pas directement en danger.
Cela dit, deux facteurs clés méritent une attention particulière : d’un côté, l’incertitude actuelle intensifie la volatilité des prix ; de l’autre, l’évolution de la situation dépendra en grande partie d’une éventuelle extension du conflit à d’autres pays, l’Iran étant l’un des principaux concernés.