Face à l’escalade des tensions et des manifestations violentes, le gouvernement bangladais a annoncé ce vendredi l’instauration d’un couvre-feu général à travers tout le pays, accompagné du déploiement de l’armée pour maintenir l’ordre et la sécurité.
Cette décision intervient après plusieurs jours de manifestations violentes contre le système de quotas de l’emploi, qui réserve 30 % des postes gouvernementaux aux proches des anciens combattants.
Obaidul Quader, Secrétaire général de la Ligue Awami, le parti au pouvoir, a dévoilé ces mesures lors d’une conférence de presse.
Quader a précisé que les autorités ont été contraintes de prendre cette décision après que la police a ouvert le feu sur les manifestants lors des affrontements de vendredi, provoquant des morts, selon des rapports médiatiques.
Il a ajouté que l’armée collaborera avec l’administration civile pour rétablir l’ordre.
Plus tôt dans la journée, la capitale Dacca a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants.
La police a utilisé des balles réelles et des gaz lacrymogènes pour disperser les foules, tandis que les services Internet et de téléphonie mobile ont été coupés, exacerbant les tensions dans le pays.
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