Le récent classement des banques en Afrique a suscité un débat frénétique lors des rencontres annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech. Le financement de l’investissement et les profits astronomiques générés par les banques dans les pays en détresse économique ont été l’objet de l’inquiétude.
De manière croissante, les banques locales financent les gouvernements, épuisant ainsi le capital du marché et diminuant le capital disponible pour les entreprises. Les prêts accordés par ces banques aux gouvernements créent un effet de rejet sur les investissements privés, conduisant ainsi à de nombreuses faillites de PME et de petites exploitations agricoles.
L’augmentation des taux d’intérêt, en particulier dans le contexte de lutte contre l’inflation généralement importée, offre aux banques l’occasion de réaliser des bénéfices non mérités. Ces gains sont souvent envoyés à l’étranger en récompense à des actionnaires internationaux en quête de rendements faciles et immédiats.
L’exemple de la Tunisie est révélateur. Malgré une performance solide, avec des taux de rendements à deux chiffres, seulement huit banques tunisiennes figurent dans ce classement de plus de trente établissements résidents en Tunisie. Aucune des ces banques n’a réussi à se hisser dans le Top 100 des banques africaines.
Cependant, sept banques marocaines ont trouvé leur place dans cette liste, reflétant une performance remarquable de leurs politiques monétaires.
Voici la liste des banques tunisiennes présentes dans le classement : en 36e position BIAT, en 40e position BNA, en 65e position Amen Bank, en 66e position Banque de Tunisie, en 67e position STB, en 83e position Attijari Bank, en 90e position ATB et finalement, en 97e position UIB.
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