Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mongi Ben Gharbia, a appelé à la nécessité de parvenir à une charte mondiale sur la connaissance numérique ou à un accord humanitaire définissant le cadre du développement de l’intelligence artificielle dans le domaine de la recherche scientifique.
Il a souligné l’importance de le limiter au domaine d’action des universités et de la recherche académique, tout en établissant des réglementations scientifiques pour éviter que l’intelligence artificielle ne s’échappe et ne devienne incontrôlable, risquant ainsi de menacer la vie humaine.
S’exprimant lors d’un colloque sur l’intelligence artificielle et son rôle dans le développement économique et les perspectives de son utilisation dans l’amélioration de l’économie tunisienne, Ben Gharbia a affirmé que la Tunisie occupe une position encourageante dans le domaine de l’intelligence artificielle au niveau continental, arabe et international, selon l’indice de préparation à l’intelligence artificielle d’Oxford.
La Tunisie se classe quatrième en Afrique et 81e sur 193 pays, ainsi que troisième en Afrique et 50e au niveau mondial en termes de nombre de publications scientifiques.
En 2018, la Tunisie a créé un comité mixte pour l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique avec le Royaume-Uni, et l’année dernière, un protocole d’accord a été signé entre les gouvernements tunisien et britannique pour une coopération et un partenariat complets dans le domaine de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
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