Une Opportunité pour Mettre Fin au Conflit Hezbollah-Israël
Dans un contexte de tensions croissantes, Amos Hochstein, l’envoyé spécial des États-Unis, a rapporté des pourparlers prometteurs à Beyrouth avec le président du parlement libanais. Selon lui, une « réelle opportunité » se présente pour résoudre le conflit entre le Hezbollah et Israël. Hochstein a déclaré aux médias : « Nous assistons à un moment décisif. Ma mission ici est de faciliter cette décision, mais finalement, c’est aux parties concernées de trouver un accord. C’est un résultat à notre portée. »
Des Négociations en Cours
Cette déclaration fait suite à une rencontre avec Nabih Berri, président de la Chambre des représentants, peu avant qu’il ne soit annoncé que le chef du Hezbollah, Naim Qassem, prendrait la parole lors d’un discours programmé ce jour-là. Hochstein est arrivé à Beyrouth juste après qu’une proposition élaborée par Washington ait été approuvée par le Hezbollah. Ce voyage s’inscrit dans les efforts diplomatiques des États-Unis pour endiguer un conflit qui a récemment escaladé en une guerre totale, suite à une offensive israélienne majeure contre le Hezbollah fin septembre.
Accord Potentiel sur un Cessez-le-feu
D’après Ali Hassan Khalil, proche de Berri, le gouvernement libanais ainsi que le Hezbollah ont accepté le projet de cessez-le-feu proposé par les États-Unis, tout en émettant quelques réserves. Israël, cependant, n’a pas encore réagi officiellement à cette soumission. Bien que le Hezbollah soutienne Berri dans ses négociations, des combats continus ont été signalés, accentuant les tensions entre les deux belligérants.
Détails à Affiner
Un diplomate impliqué dans les discussions a souligné que des ajustements sont encore nécessaires avant d’aboutir à un accord. Khalil a également fait allusion à la stratégie israélienne, précisant que les négociations se déroulaient « sous le feu », en référence aux frappes intensifiées d’Israël sur Beyrouth et les zones environnantes contrôlées par le Hezbollah. Malgré cette escalade de violence, il a insisté : « Cela n’affectera pas notre position. »
Ces développements soulignent une période de forte dynamique diplomatique, où les décisions prises peuvent avoir des répercussions significatives sur la stabilité régionale.
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