La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) commencera à installer les premiers compteurs intelligents dans la ville de Sfax dans le cadre d’une expérience pilote qui débutera dans le mois de juin à venir.
La STEG cherche à installer des compteurs intelligents pour environ 450 000 abonnés domestiques et industriels dans 6 autres villes où les compteurs seront installés progressivement.
La responsable des services à distance et de l’agence virtuelle de la STEG, Hind Neifar, a annoncé dans une déclaration à l’Agence TAP la signature de tous les contrats relatifs au projet en juin 2022, par le biais d’un contrat avec une entreprise française qui a remporté le contrat pour la réalisation du projet à toutes ses étapes.
Le coût du premier projet, qui s’élève à 120 millions d’euros, soit environ 400 millions de dinars, sera sous la forme d’un prêt obtenu par la STEG de l’Agence française de développement, approuvé par le Parlement en mai 2019.
Qui sera inclus dans la première phase ?
La première phase du projet devrait inclure l’installation de compteurs pour 10 % des abonnés domestiques et industriels ainsi que des grands consommateurs de la société, soit environ 450 000 abonnés, selon la même source.
Neifar a indiqué que l’installation des compteurs intelligents comprendra dans la phase pilote cinq régions de la STEG dans six régions, à savoir : Djerba, Sfax ville, Sidi Bouzid, Sousse, El Kram et une partie du gouvernorat de Béja.
Phase pilote
Quant à la date de lancement de la première phase pour les six régions sélectionnées, Neifar a précisé que les caractéristiques techniques des compteurs sont actuellement en cours de finalisation et que l’installation des premiers compteurs commencera au plus tard au deuxième trimestre de 2024.
Il est prévu que l’installation des compteurs se poursuive pendant environ 8 mois, la phase pilote se déroulant dans les zones concernées d’ici 2026 afin de tirer des conclusions et d’éviter certains problèmes techniques qui pourraient survenir entre-temps.
Ce projet permettra à moyen et long terme de progressivement abandonner les factures estimatives (tous les deux mois) pour les abonnés et d’émettre des factures basées sur la consommation réelle.