Les catastrophes naturelles, dont des inondations et éboulements, ont causé la mort d’au moins 25 personnes dans le sud-est du Brésil, avec des équipes de secours toujours actives dans un contexte où le retrait des eaux révèle des panoramas de grande dévastation.
Dans l’État de l’Espirito Santo, le comptage des victimes a augmenté à 17 morts après que deux personnes aient été déclarées décédées à Apiaca, comme annoncé dimanche dernier par la protection civile dans un communiqué.
Le gouverneur Renato Casagrande a signalé, lors d’une entrevue partagée sur les réseaux sociaux, que d’autres victimes ont été découvertes suite à l’effondrement de multiples habitations à Mimoso do Sul, la ville la plus affectée de l’état.
La tragédie a emporté au moins 15 vies suite aux inondations à Mimoso do Sul, une ville peuplée de quelque 25.000 âmes, une situation que M. Casagrande a décrite comme étant « chaotique ».
Michelly Oliveira, une commerçante de 37 ans, exprimait son choc face à l’ampleur de l’inondation au portail d’information A Gazeta. Émue, elle exprimait sa gratitude d’être encore en vie, tout en pleurant la perte de son commerce de chaussures qui constituait sa source de revenu.
Le recensement des dommages dans l’État de l’Espirito Santo, où 5.200 individus ont dû être évacués, reflète des scènes de dévastation comparables à celles d’une zone de guerre, particulièrement dans les villes de Bom Jesus do Norte et Apiacá, toutes deux sévèrement impactées par les précipitations exceptionnelles.
Mise à jour de la situation
Le niveau des eaux a commencé à diminuer le dimanche 24 mars 2024 après une nuit presque sans précipitations, permettant aux équipes de secours d’accéder à de nouvelles zones, comme le soulignait le gouverneur sur les réseaux sociaux.
À Mimoso do Sul, tout comme dans d’autres zones affectées, les rues étaient encombrées de débris, incluant des véhicules capotés, des matelas, des sièges et des appareils ménagers, ayant été transformés en véritables amas de ruines.
Des prises de vue aériennes de Mimoso do Sul, réalisées samedi dernier par les services de secours, montraient de vastes étendues de la ville submergées, avec seulement les toits des maisons émergeant des eaux.
D’autre part, l’État voisin de Rio de Janeiro a comptabilisé 8 décès entre vendredi et samedi, la majorité étant le résultat de glissements de terrain dans une zone montagneuse, tel que communiqué par les autorités.
Le pouvoir exécutif régional a confirmé quatre décès dus à l’effondrement d’une habitation et d’un petit immeuble à Petrópolis, située à environ 70 kilomètres de la capitale régionale.
L’angoisse des glissements de terrain potentiels, considérés comme « très élevés », persistait dimanche parmi les résidents de cette localité touristique, qui avait vu un précédent tragique avec 241 morts lors d’une tempête en février 2022.
Source: AFP.
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