La commission de législation générale au Parlement a récemment interrogé Abdesselem Grissaa, premier vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature provisoire, sur les implications de la réduction substantielle du budget du Conseil dans le projet de budget de l’État pour 2024.
Selon M. Grissaa, cette coupe budgétaire de moitié, ramenant le budget de 4.051.000 dinars en 2023 à 2.207.000 dinars en 2024, est motivée par une volonté d’austérité budgétaire et la nécessité de prendre en compte la vulnérabilité croissante des finances publiques. Cette décision découle également de la préoccupation croissante face au déficit budgétaire qui a persisté ces dernières années.
L’explication fournie souligne l’engagement envers les orientations générales énoncées dans la circulaire régissant l’élaboration du projet de budget de l’État. Ce budget réduit impactera les dépenses de rémunération, de gestion et d’intervention du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.
Quelles conséquences cette réduction budgétaire aura-t-elle sur le fonctionnement de la justice en Tunisie? Les préoccupations budgétaires compromettront-elles l’efficacité du Conseil de la Magistrature? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous et suivez Tunibusiness.tn pour des mises à jour continues.
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