La Russie s’apprête à lancer un projet ambitieux de train à grande vitesse, capable de rouler à 360 km/h, qui reliera Moscou à Saint-Pétersbourg.
Cette initiative promet de réduire considérablement le temps de trajet entre les deux plus grandes villes du pays, passant d’environ 4 heures à seulement 2h30, soit une réduction d’une heure et demie.
Ce train révolutionnaire, en cours de conception, pourra transporter jusqu’à 14 millions de passagers par an. Composé de huit voitures, il aura une capacité d’accueil de 454 passagers par trajet, répartis entre une voiture de classe affaires, deux voitures de classe standard, et quatre voitures de classe confort.
Une Technologie Adaptée aux Conditions Russes
Conçu spécifiquement pour les conditions météorologiques extrêmes de la Russie, ce train pourra fonctionner dans des températures allant de -40 à +40 degrés, garantissant ainsi sa fiabilité en toutes saisons. Cette caractéristique est essentielle pour un pays où les variations de température sont souvent radicales.
Un Projet Longtemps Attendu
L’idée de créer une ligne de train à grande vitesse reliant Moscou à Saint-Pétersbourg remonte à 2011. À l’époque, plusieurs grandes entreprises internationales, dont Alstom, Bouygues et la SNCF, avaient manifesté leur intérêt pour le projet.
Cependant, des contraintes financières avaient freiné sa réalisation. Finalement, l’État russe a confié le projet à une société nationale, avec un contrat signé le 30 août 2024.
Des Rames Ultra-Modernes
Le contrat prévoit la fabrication de 41 rames, qui pourront atteindre une vitesse maximale de 400 km/h, avec une vitesse d’exploitation de 360 km/h.
Grâce à cette technologie, la Russie rejoindra le club très fermé des pays disposant de trains parmi les plus rapides au monde, rivalisant avec le Shinkansen au Japon ou le TGV en France.
Un Projet Prévu pour 2030
Bien que le projet soit encore en phase de conception, les premiers trains à grande vitesse devraient être opérationnels d’ici 2030.
Cette ligne stratégique devrait faciliter les déplacements entre Moscou et Saint-Pétersbourg, deux des plus grandes agglomérations du pays, et encourager davantage de Russes à utiliser les transports en commun pour leurs déplacements longue distance.