Révélations récentes du FMI : une baisse de 64% du nombre de travailleurs chinois en Afrique entre 2015 et 2021. Ce phénomène interpelle quant à une possible révision de la stratégie chinoise sur le continent.
Plusieurs facteurs expliquent ce revirement. Tout d’abord, la fin des financements massifs pour les projets d’infrastructures, jadis le fer de lance de l’influence chinoise en Afrique. Ensuite, des événements externes, notamment la pandémie de COVID-19, ont également contribué à cette baisse, le nombre de travailleurs chinois passant de 263 000 à 93 000 sur la période mentionnée.
Le rapport du FMI met en lumière une concentration extrême des travailleurs chinois dans certains pays. En 2019, 52% des ingénieurs et ouvriers chinois en Afrique étaient répartis dans seulement 5 pays, dont l’Algérie, l’Angola, le Nigeria, la Zambie et le Kenya.
Cependant, il est important de noter que seuls les travailleurs chinois envoyés dans le cadre de contrats remportés par des entreprises chinoises ont été pris en compte dans cette analyse. Les expatriés, les commerçants et les migrants “informels” ne sont pas inclus.