Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé, le nombre de personnes attaquées par des animaux suspects, contractant la rage, a augmenté de 30 000 cas en 2010 à 42 000 cas en 2022, avec les chiens errants responsables de 31 % de ces cas.
Depuis le début de l’année 2024, la Tunisie a enregistré 4 décès dus à la rage, selon le ministère de la Santé.
La situation environnementale catastrophique est l’une des principales raisons de l’augmentation constante du nombre de chiens errants en Tunisie.
En 2023, la Tunisie a enregistré 6 décès dus à la rage, contre 5 en 2022.
Plus de 43 000 personnes ont été vaccinées contre la rage en 2023.
En 2023, environ 355 cas de chiens errants ont été recensés, contre 250 en 2022, soit une augmentation de 42 %, selon les indicateurs de l’Institut Pasteur.
Le nombre total de chiens, y compris les chiens errants et domestiqués, est estimé à 520 000 chiens, selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources en Eau et de la Pêche.
Le taux de couverture vaccinale, qui représente le nombre de chiens et de chats domestiques, s’élevant à 79,1 % en 2023, selon la même source.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la rage tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, principalement en Asie et en Afrique, dont 40 % sont des enfants de moins de 15 ans.
Le coût de la rage au niveau mondial est estimé à 8,6 milliards de dollars par an, selon la même source.
Les chiens transmettent ce virus à l’homme et à d’autres animaux par morsure, griffure ou léchage, restant la principale cause, aux côtés des chats, de la mort humaine par la rage, à 99 %, selon l’Organisation mondiale de la santé.