En mars 2024, le déficit de la balance commerciale énergétique a augmenté de 9 %, atteignant 3025 millions de dinars contre 2785 millions de dinars pour la même période en 2023.
Selon le bulletin mensuel publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, pour le mois de mars 2024.
le taux de couverture des importations par les exportations n’a pas dépassé 21 %, jusqu’à la fin de mars 2024.
En revanche, les exportations ont enregistré une augmentation de 17 % en valeur, accompagnée d’une hausse de 10 % des importations par rapport à mars 2023, notamment en ce qui concerne les importations de pétrole brut.
Balance énergétique primaire
Quant à la balance énergétique primaire, elle a enregistré un déficit de 1,2 million de tonnes équivalent pétrole, jusqu’à mars 2024, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport au niveau de mars 2023, selon les données de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Selon le bulletin, le taux d’indépendance énergétique, c’est-à-dire le taux de couverture des ressources disponibles par la demande globale, s’est établi autour de 44 % jusqu’à mars 2024 contre 48 % pendant la même période de l’année précédente.
Les ressources nationales en énergie primaire, la production et l’importation de gaz algérien, jusqu’à mars 2024, ont atteint 0,9 million de tonnes équivalent pétrole, enregistrant ainsi une baisse de 13 % par rapport à la même période en 2023.
Cette baisse, selon l’Observatoire, est due au recul de la production nationale de pétrole et de gaz naturel.
Le demande totale en énergie primaire s’est élevée à 2,2 millions de tonnes équivalent pétrole à la fin de mars 2024, soit une baisse d’environ 5 % par rapport à la même période en 2023, le demande de produits pétroliers étant restée quasi stable, tandis que la demande de gaz naturel a baissé de 11 % par rapport à l’année précédente.
Selon le bulletin, la tendance à la baisse de la demande de gaz est principalement due à sa disponibilité limitée, ce qui a entraîné une pénurie de quantités nécessaires à la production d’électricité et donc à recourir directement à l’importation d’électricité.