La Tunisie a récemment été au centre de discussions financières après l’annonce du Fonds monétaire international (FMI) indiquant qu’il n’y a aucune négociation de financement avec le pays.
Selon l’économiste tunisien Ridha Chkoundali, cet éloignement du FMI pourrait être une erreur stratégique dans le cadre de la politique d’autonomie économique.
Collaborer avec le FMI ne s’oppose pas à cette politique, mais peut au contraire la renforce, a considéré Chkoundali, dans une déclaration à Tunibusiness.
L’expert a mis en avant que l’obtention d’un prêt étranger, lorsqu’il est judicieusement investi, peut générer des rendements supérieurs aux coûts, tout en préservant la souveraineté nationale.
Il a rappelé que même les pays avancés, comme le Japon, collaborent avec le FMI.
Refuser l’aide du FMI pourrait obliger la Tunisie à supporter des coûts de dette plus élevés, a ajouté Chkoundali.
Le recours à d’autres institutions financières peut s’avérer plus coûteux, ce qui pourrait nuire à la souveraineté nationale et compromettre les efforts d’autonomie économique, a-t-il estimé.
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