Lors d’une séance plénière sur l’emploi, les députés tunisiens expriment des inquiétudes quant à la bureaucratie entravant les initiatives privées et les projets pour les jeunes. Appels à supprimer les procédures décourageantes pour stimuler l’entrepreneuriat, compte tenu du chômage élevé et du manque d’opportunités dans le secteur public.
Blocages de projets de centres de formation professionnelle soulevés, liés à des problèmes immobiliers, administratifs et financiers, et au manque d’équipement. Appels à la modernisation de la formation professionnelle, avec une création de nouvelles spécialités alignées sur le marché du travail. Critiques envers les centres de formation privés, demandant un meilleur contrôle et encadrement des inspecteurs pédagogiques.
Demandes de révision du Code du Travail et élaboration d’une nouvelle stratégie nationale pour l’emploi. Préoccupations soulevées quant à la faiblesse du budget du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Appels à réglementer l’intermédiation sur le marché de l’emploi et l’activité des agences privées de placement à l’étranger. Plaidoyer pour l’activation de la diplomatie économique et la généralisation des centres de formation de la femme rurale.
Analyse:
Les députés mettent en lumière des défis critiques entravant l’emploi et l’entrepreneuriat, soulignant la nécessité d’une réforme structurelle pour stimuler la croissance économique.
L’avenir économique de la Tunisie dépendra de réponses stratégiques aux problèmes soulevés, appelant à une action gouvernementale concertée.
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