Le Département Américain de l’Agriculture (USDA) a une nouvelle fois revu à la baisse ses prévisions pour la récolte mondiale de blé pour l’année de campagne 2023-2024. Cela fait suite à une précédente correction des prévisions en août.
L’estimation globale de la production de blé a été abaissée à 787 millions de tonnes contre 790 millions de tonnes au cours de la saison précédente. La principale raison de cette réduction est une moisson inférieure aux attentes en Australie, au Canada et en Argentine en raison des conditions de sécheresse.
L’Australie devrait voir sa production diminuer de trois millions de tonnes, en raison des conséquences de la sécheresse causée par El Niño. Des régions telles que le Queensland, le nord de la Nouvelle-Galles du Sud et le sud de l’Australie-Occidentale ont été particulièrement touchées.
Au Canada, l’USDA a réduit ses prévisions de production de deux millions de tonnes, dans la province d’Alberta en particulier, où la sécheresse a sévèrement frappé l’ouest du pays.
En Argentine, ainsi qu’au sein de l’Union européenne, un manque de précipitations entraine une diminution de la production de blé d’un million de tonnes. Les stocks mondiaux de blé devraient donc atteindre leur plus bas niveau en sept ans, à 258 millions de tonnes, d’ici la fin de la campagne.
Cependant, cette baisse est quelque peu compensée par une augmentation de la production ukrainienne de un million de tonnes. Les prévisions de l’USDA montrent également une augmentation des exportations russes de blé, qui devraient représenter près de 24% des exportations mondiales de blé, contre 16% en 2021-2022.
Parallèlement, le marché du maïs a connu des ajustements avec une légère hausse de la production mondiale pour la saison 2023-2024, désormais estimée à 1,214 million de tonnes.
Enfin, en ce qui concerne la récolte de soja, l’USDA a réduit sa prévision de 1,5 million de tonnes, la fixant à 401,33 millions de tonnes. Cependant, ce chiffre, bien qu’inférieur aux attentes, reste un record.
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